La marque Norrøna est
La marque Norrøna est connue pour ses vêtements outdoor et sacs à dos fonctionnels et colorés. CONTRÔLE DU PARTENAIRE 42
PLUS QU’UNE MOSAÏQUE DE COULEURS Couleurs vives combinées les unes aux autres avec audace, coupes décontractées et designs inhabituels – c’est ainsi que la plupart des gens se représentent la marque de sports alpins norvégienne Norrøna. Pourtant, ces « équipements stylés » venus du Nord ne font pas seulement preuve de courage en ce qui concerne l’optique ; ils sont également précurseurs en termes de fonctionnalité et de matériaux. « Je trouve ça cool », répond Jørgen Jørgensen lorsque l’on évoque le fait qu’il porte le même nom que son arrière-grandpère. Bien plus qu’un nom lie le fondateur de Norrøna de l’époque et son petit-fils, l’actuel directeur : il s’agit avant tout de l’envie de développer des produits outdoor de qualité. « Dans le fond, il a toujours été clair que je reprendrais les rênes de l’entreprise », déclare Jørgen, aujourd’hui âgé de 43 ans. Dans sa jeunesse déjà, il passait beaucoup de temps dans l’entreprise, où il a commencé par assumer des tâches simples dans la production avant d’apprendre à utiliser la machine à coudre. Il s’est alors mis à jouer avec les matières et à fabriquer lui-même des produits. Un moment donné, durant ses études en économie d’entreprise, il a été attiré par le monde de la finance. « Mais quelque chose me manquait. Je ne voulais pas me contenter de faire des va-et-vient avec de l’argent. J’aime développer, fabriquer des choses. » À l’image de son arrière-grand-père. Le 29 avril 1929, Jørgen Jørgensen sénior fonde la fabrique d’articles de sport et de cuir J. J. Norrøna à Oslo. Norrøna signifie « vieux norrois ». Et puisque Jørgensen se sentait redevable à ses origines, il a ajouté à côté de ses initiales un viking équipé de skis et d’un bouclier, un « Birkebeiner ». C’était le logo d’origine de l’entreprise. Le directeur Jørgen Jørgensen a l’habitude de manier patrons et machine à coudre. Avec la collaboration de deux couturières, ce bourrelier de formation a commencé par fabriquer des sacs à dos, des tentes et différents articles en cuir. Jørgensen ne s’est pas laissé décourager par la faillite survenue en 1933. L’année suivante déjà, il se risquait à un nouveau départ. Cette fois, les choses se sont mieux déroulées : l’entreprise a grandi, puis a déménagé dans le centre-ville d’Oslo. Six ans plus tard, l’effectif s’était étendu à 15 collaborateurs. « L’entreprise en compte aujourd’hui plus de 80 », raconte le petit-fils du fondateur. CONTRÔLE DU PARTENAIRE 43
