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Inspiration No 04 - 2020

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EXPERT CHAUSSURES DE SKI

EXPERT CHAUSSURES DE SKI DE RANDONNÉE malléole talon Point important : la semelle intérieure devrait permettre de se tenir bien droit dans la chaussure afin d’éviter tout frottement au niveau de la malléole. La largeur doit surtout être bien adaptée au niveau de la base des orteils. Le talon et le cou du pied doivent maintenir fermement le pied, sans engendrer de points de pression. cou du pied base des orteils le flex. Non sans raison d’ailleurs : de fait, des études ont montré que le comportement de flex pouvait nettement influencer la technique de conduite. Une chaussure de ski assume, en synergie avec la jambe, le pied et le ski, des fonctions similaires à la fourche d’un VTT. Elle remplit la tâche d’amortisseur et s’avère importante pour le pilotage. Plus simplement, le flex incarne la rigidité supplémentaire que la chaussure de ski apporte au bas de la jambe lorsque l’on s’appuie contre la tige durant la descente (ou lors de la prise de carre latérale). Une coque plus dure transmet plus directement et plus rapidement au ski les impulsions du pied. Au niveau de la tige, chaque chaussure doit partir un peu vers l’avant. Cette flexion est importante afin de pouvoir fléchir la cheville dans les virages. Le flex doit être progressif. Autrement dit : plus le tibia pousse la tige et la languette vers l’avant, plus la chaussure doit opposer de résistance. Avec des modèles trop souples, des blessures au pied ne pourraient pas être exclues, notamment lors de fortes compressions et d’atterrissages après les sauts. Un flex suffisamment ferme permet donc de protéger la cheville et, ainsi, les ligaments, tendons et muscles. Selon la construction, les coques souples peuvent se déformer, occasionnant des problèmes, tels des pressions dans la zone du coude-pied. La dureté de la chaussure de ski doit correspondre au poids, à la puissance et au style de conduite du skieur, tout en étant adaptée au caractère et à la rigidité du ski. Cette règle s’applique également au choix des boucles, qui peuvent considérablement influencer la rigidité et la ligne de flexion en fonction de leur nombre et leur emplacement. Si la chaussure est trop dure, la cheville est bloquée et le skieur, assis en arrière, ne met pas assez de pression sur la spatule. Comme souvent dans la vie, il s’agit de trouver le bon équilibre. Pour ce faire, l’entretien de conseil dans l’un des douze magasins Bächli peut se révéler utile. DES VALEURS DE FLEX DIFFICILES À COMPARER Bien que quasiment tous les fabricants de d’un traitement mécanique, tous deux proposés par Bächli Sports de Montagne dans l’ensemble de ses magasins. Cette offre est non seulement proposée lors de l’achat des chaussures, mais aussi après plusieurs mois, lorsque quelques randonnées à ski ont permis de déterminer les zones problématiques. « De nombreux problèmes peuvent cependant être résolus en choisissant les chaussettes appropriées, comme le démontre notre expérience », explique Ernst Schärer. AJUSTEMENT : QU’EST-CE QUI IMPORTE ? Une semelle intérieure stable constitue la base d’une chaussure de ski. Le pied est mieux soutenu et se fatigue moins. En outre, la transmission de la force s’améliore sensiblement. Un mauvais alignement des pieds peut également être corrigé, ce qui permet d’éviter les points de pression et les frottements. « Les semelles intérieures fabriquées en série sont généralement fines et instables », avertit Ernst Schärer. « Pour que le pied puisse tenir droit dans la chaussure, nous remplaçons généralement les semelles de série par des semelles standard de grande qualité ou des semelles intérieures ajustées individuellement. » Un bon maintien du talon dans la chaussure est essentiel à l’ajustement du pied, sans quoi le risque de souffrir d’ampoules et de points de pression augmente. On aura, en outre, de la peine à conduire les skis avec précision. En revanche, la pointe doit offrir davantage d’espace. On doit encore pouvoir bouger légèrement les orteils. Cela améliore la sensibilité du pied et permet de guider les skis en finesse. Par ailleurs, une pointe spacieuse garantit une bonne circulation du sang et garde les orteils plus longtemps au chaud. La position du joint de raccordement entre la tige et la coque exerce une influence significative sur l’ajustement et la performance. Cette position devrait correspondre à la cheville. Si tel n’est pas le cas, les performances de conduite se trouvent compromises. Si le skieur exerce une pression vers l’avant, le mauvais alignement de la chaussure et de la cheville ne permettent pas une transmission efficace vers la pointe du ski. De plus, la flexion de la tige peut entraîner une déformation importante de la coque. FLEX ET RIGIDITÉ Aucun autre aspect des chaussures de ski de randonnée n’est aussi controversé que la rigidité, soit 20 INSPIRATION 04 / 2020 21

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